La surface habitable doit être distinguée de la surface privative et même de la surface plancher. Chacune de ces notions répond à des exigences légales spécifiques. Elles sont prises en considération selon la nature des besoins à considérer : pour la vente, la location ou les déclarations administratives. Pour en revenir à la comptabilisation de la surface habitable d’une véranda, un texte législatif doit être pris en compte : la loi Boutin. Décryptage !

Qu’est-ce que la surface habitable ?

La surface habitable, selon la loi Boutin, englobe toutes les pièces intérieures utilisables, déduction faite des épaisseurs de murs, cloisons, et autres éléments. Ainsi, la superficie d’une véranda ou d’une autre extension de maison n’est pas prise en compte dans le calcul. Autrement dit, bien que la véranda puisse offrir un espace confortable et esthétique, elle reste en dehors du calcul de la surface habitable. C’est une caractéristique unique en termes d’aménagement, mais elle n’influence pas directement la valeur légale de votre propriété. La loi reste claire sur ce point.

Implications lors de la vente de votre bien

En cas de vente, la loi n’exige pas que la superficie de la véranda soit mentionnée dans les documents officiels. La valeur immobilière de votre propriété ne prendra pas en compte cet espace additionnel. Cela peut être un point positif dans la négociation selon les attentes des acheteurs. Vous pouvez ainsi mettre en avant le prix de la véranda pour obtenir un meilleur prix de transaction.

Les avantages liés à la non-comptabilisation de la véranda dans la surface habitable

Outre l’argument de prix, divers avantages sont liés à la non-prise en compte de la surface de la véranda : augmentation du confort de vie et attractivité accrue de la propriété. Par ailleurs, cette exclusion est avantageuse, notamment si l’extension de maison n’est pas correctement aménagée pour un usage habitable permanent. Ne pas considérer la véranda dans le calcul de la surface habitable peut affecter la perception de la propriété ; mais elle est conforme à la réglementation en vigueur.

Location et obligations contractuelles

Si la propriété est destinée à la location, la situation diffère. Le propriétaire doit spécifier la surface totale du logement, y compris la véranda, dans le contrat de bail. Ainsi, les locataires sont informés de la surface totale qu’ils louent et de l’espace réellement utilisable. La transparence est donc totale, même si la véranda ne contribue pas à la surface habitable selon la loi Boutin.

La véranda ajoute du charme à votre domicile et améliore la qualité de vie. En plus de ces avantages, vous n’êtes pas redevable de la taxe foncière sur la superficie ajoutée, même s’il s’agit d’une surface habitable. À l’inverse, si vous souhaitez louer votre propriété, vous devez ajouter la surface de la véranda à la surface globale du bien.